I N S C A P E
COGITO CORPOREL : S’EXPLORER, UN SAVOIR-FAIRE GÉOGRAPHIQUE
Depuis Descartes, il s’agit de penser pour exister, cogito ergo sum. Je suggère l’hypothèse d’une autre voie dans les processus de construction identitaire, celle du corps et propose un cogito corporel, « je sens donc j’existe ». Après la mort de dieu, il revient aux individus des sociétés occidentales post-modernes de bâtir leur ontologie. Ils sont de plus en plus nombreux à mobiliser le corps comme véhicule sur cette route de soi en quête de sens. À l’ère de l’accélération du temps social et autre dématérialisation du rapport au réel, le corps pourrait devenir une clef d’accès et d’ancrage à la fois spatial et temporel au présent. Je propose de saisir ici le corps comme support de sens (véhicule kinesthésique) et vecteur de sens dans l’existence de l’homme moderne. Puisque le corps est notre moyen général d’avoir un monde, je propose l’hypothèse suivante : « si je sens et expérimente mon corps et le réel différemment, j’existe donc différemment ».
Plard Mathilde, « Éléments de réflexion géographique à la faveur d’un cogito corporel : s’explorer, un savoir-faire géographique », L’Information géographique, 2016/2 (Vol. 80), p. 114-131. DOI : 10.3917/lig.802.0114. https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2016-2-page-114.htm?contenu=resume
ENTRAINEMENT AUX SENSATIONS & ÊTRE-AU-MONDE PAR LA COURSE
LES SAVOIR-FAIRE PERCEPTIFS LIÉS AU TRAIL, PRATIQUE D’EXPLORATIONS ET DE DÉCOUVERTES INTÉRIEURES
Courir dans la nature pour affiner, augmenter des sensations. Le corps vivant réagit et s’adapte à l’environnement.
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